En cas d’annulation.

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Toi qui n’as jamais eu l’intention de venir en séance, toi qui n’as pas l’idée d’envoyer ne serait-ce qu’un texto pour te décommander, toi qui disparais comme par magie quand j’essaie de te joindre pour savoir si tu vas honorer ton rendez-vous, de grâce, ne prends pas rendez-vous ! Car vois-tu, pendant que je t’attends dans mon cabinet tout chaud et tout propre pour toi, pendant que la secrétaire t’a donné un joli créneau qui censément t’allait bien, nous aurions pu, elle et moi, faire autre chose de bien plus intéressant. Par exemple :

  • accepter une urgence que nous avons post-posée
  • recevoir quelqu’un qui en a réellement besoin
  • faire la compta
  • faire la sieste
  • commencer à écrire une œuvre majeure
  • boire un thé
  • finir une recherche
  • répondre aux mails
  • continuer à écrire une œuvre majeure

Le No Show, ou le fait de ne pas se présenter à un rendez-vous que l’on a pourtant soi-même sollicité, est une véritable plaie pour les professions libérales. Il est tout à fait possible de ne pas se sentir prêt à entamer un démarche, nous le savons, nous connaissons bien les phénomènes de résistance qui existent lorsqu’une personne décide de changer des aspects de sa vie. Mais on peut en parler. Quand on ne vous voit pas arriver, on ne sait pas si vous faites la tête pour une raison que l’on ignore, si vous êtes passé sous un bus ou si vous cherchez désespérément à vous garer.

Pour être tout à fait complète, je dois tout de même ajouter que les cas de No Show, bien qu’étant très désagréables, ne sont pas la majorité, loin de là ! La plupart des personnes que nous recevons sont plutôt promptes à préciser qu’elles cherchent un stationnement difficile ou que le périph est bloqué avant de nous mettre en retard de cinq minutes. Qu’elles en soient remerciées !

La politesse, c’est simple comme un texto !

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