Le début de l’été a accueilli un nouveau venu dans le paysage kinésiologique français : les quatre grands acteurs de la profession que sont la FFK (Fédération Française de Kinésiologie), le SKPF (Syndicat des Kinésiologues Professionnels Français), le SNK (Syndicat National des Kinésiologues) et l’UNIK (Union Nationale et Internationale de Kinésiologie) se sont regroupés en IDK, l’Intersyndicale de Kinésiologie. Les sujets sont nombreux : depuis la formation jusqu’à la gestion quotidienne d’un cabinet, de l’éthique aux rapports avec les institutions que sont l’URSSAF et les ministères par exemple, il y a beaucoup de travail pour accompagner le métier de kinésiologue. L’IDK va désormais travailler au développement de la profession en rayonnant d’un seul centre. L’IDK compte 800 kinésiologues certifié·e·s, pour garantir une qualité et un engagement de leur pratique.
Pour rappel, si vous allez voir un·e kinésiologue, et si vous avez le projet de vous former à la discipline, vous devez vous renseigner avant sur ses supports de communication ou poser la question directement :
- La formation doit compter 600 heures étalées sur 2 ans minimum. Le·a kinésiologue doit être à jour de sa formation continue obligatoire. Les formations « accélérées » ou bien « toute en distanciel » ne sont pas reconnues. Vous avez le droit de demander à votre kinésiologue où, quand et avec qui iel s’est formé·e !
- Le·a kinésiologue doit être déclaré·e à l’URSSAF, et avoir un statut professionnel, doit être assuré·e pour son exercice et ses locaux, doit être inscrit·e au CNPM Médiation Consommation pour les cas de litige et respecter le RGDP sur vos données personnelles.
- Iel doit avoir signé la charte éthique du métier. Il en existe diverses versions selon les organisations professionnelles, mais toutes reconnaissent des bases communes minimales que voici : la kinésiologie est une approche non-diagnostique, ne fait pas de pronostic, ni de traitement, ni de régime alimentaire, ne fait jamais interrompre un traitement médical, utilise principalement le test musculaire comme outil central de la séance.
- Note spéciale pour les étudiant·e·s en kinésiologie : s’il semble évident de vérifier la formation d’un·e kinésiologue, il peut sembler incongru de vérifier celle d’un·e enseignant·e, et pourtant… Les formateur·ice·s en kinésiologie doivent être certifié·e·s par un organisme international qui valide chaque branche : Touch For Health, Brain Gym, Three In One Concept… Ces formations n’étant pas reconnues au niveau de l’Education Nationale, seule la certification internationale par branche garantit l’information donnée. Être kinésiologue « depuis longtemps », avoir suivi « deux fois le cursus » n’assurent en aucun cas la compétence didactique nécessaire au métier.
- Les organisation professionnelles servent à assurer tous ces points, n’hésitez jamais à poser ces questions à vos kinésiologues, à vos écoles, et attendez de vraies réponses ! Si on ne vous répond pas, tournez les talons sans regrets.